Voici la mort du ciel
Voici la mort du ciel
Voici la mort du ciel en l’effort douloureux
Qui lui noircit la bouche et fait saigner les yeux.
Le ciel gémit d’ahan, tous ses nerfs se retirent,
Ses poumons près à près sans relâche respirent.
Le soleil vêt de noir le bel or de ses feux,
Le bel oeil de ce monde est privé de ses yeux ;
L’âme de tant de fleurs n’est plus épanouie,
Il n’y a plus de vie au principe de vie :
Et, comme un corps humain est tout mort terrassé
Dès que du moindre coup au coeur il est blessé,
Ainsi faut que le monde et meure et se confonde
Dès la moindre blessure au soleil, coeur du monde.
La lune perd l’argent de son teint clair et blanc,
La lune tourne en haut son visage de sang ;
Toute étoile se meurt : les prophètes fidèles
Du destin vont souffrir éclipses éternelles.
Tout se cache de peur : le feu s’enfuit dans l’air,
L’air en l’eau, l’eau en terre ; au funèbre mêler
Tout beau perd sa couleur.
Qui lui noircit la bouche et fait saigner les yeux.
Le ciel gémit d’ahan, tous ses nerfs se retirent,
Ses poumons près à près sans relâche respirent.
Le soleil vêt de noir le bel or de ses feux,
Le bel oeil de ce monde est privé de ses yeux ;
L’âme de tant de fleurs n’est plus épanouie,
Il n’y a plus de vie au principe de vie :
Et, comme un corps humain est tout mort terrassé
Dès que du moindre coup au coeur il est blessé,
Ainsi faut que le monde et meure et se confonde
Dès la moindre blessure au soleil, coeur du monde.
La lune perd l’argent de son teint clair et blanc,
La lune tourne en haut son visage de sang ;
Toute étoile se meurt : les prophètes fidèles
Du destin vont souffrir éclipses éternelles.
Tout se cache de peur : le feu s’enfuit dans l’air,
L’air en l’eau, l’eau en terre ; au funèbre mêler
Tout beau perd sa couleur.
Théodore Agrippa d'Aubigné
impressionnantes ces photos, digne des films de cinéma, chapeau!
RépondreSupprimerbisous
Aurélie
Totalement maléfique cette série ! C'est superbe, beau boulot à vous deux !
RépondreSupprimerTu es terrifiante !
RépondreSupprimerJ'adore !! <3
RépondreSupprimerMerci pour cette poésie visuelle, et également pour cette poésie que je n'avais vu lu depuis un paquet de temps.
RépondreSupprimerBon mon commentaire sur la magnificence de ces photos n'a pas été pris en compte mardi, je suis dégouté!! Si je m'en souvienne je disais que j’adore ces photos qui illustrent ce poème à la perfection, tu ressembles à une créature fantasmagorique, qui sort de ce brouillard violacée. C'est superbe !
RépondreSupprimerun grand bravo à toi
RépondreSupprimerl'ambiance de ces photos est juste parfaite, les couleurs, ton maquillage, ta tenue
bref le tout va tellement bien ensemble
j'adore
gros gros bisous